L'actualité de l'Atelier Marcelle

L’AFAR a mené ces derniers mois une étude inédite sur l’étendue des VHSS dans le cinéma et l’audiovisuel, ce 27 février 2025. Le président de l’association Jérémie Steib nous explique les dessous et enjeux de cette étude.

Les lignes bougent et la justice l’affirme : sexisme et violences morales sexistes et sexuelles (VMSS) ne relèvent pas du simple débat d’opinion, mais bien du champ pénal. Trois décisions récentes viennent encore renforcer cette évolution.

Les médias ne sont pas que le reflet de nos sociétés. Ils influencent activement nos comportements et nos opinions. En diffusant des représentations stéréotypées, ils renforcent les normes culturelles dominantes. Masculinité conquérante, féminité objectivée : ces codes façonnent notre perception du monde, normalisant des inégalités bien réelles.

Dans le monde professionnel, les inégalités de genre sont non seulement ancrées, mais elles s’accompagnent aussi de discriminations bien réelles : 83 % des femmes estiment que les hommes et les femmes ne sont pas traités de la même manière au travail.

L’Atelier Marcelle continue de faire bouger les lignes en 2025 ! Entre nouveaux projets et perspectives de rencontres, l’année démarre bien pour les Marcelle. Ne manquez pas les temps forts à venir et découvrez comment l’équipe s’engage pour faire évoluer le secteur du cinéma de manière toujours plus inclusive et responsable.

L’année démarre fort pour le monde du cinéma avec une actualité qui continue de secouer l’industrie. Renforcement des règles, nouvelles audiences et prises de parole impactantes : tout s’accélère pour faire de la lutte contre les VMSS un enjeu central.

À l’Atelier Marcelle, on ne se contente pas de faire de grands discours, on agit ! Depuis juin 2024, nos formations « Devenir référent·e harcèlement et discrimination » font le plein en Bretagne, témoignant d’une forte demande et d’une réelle prise de conscience.

L’année 2024 a été rythmée par des évolutions marquantes sur le plan législatif. En mai, la création d’une commission d’enquête parlementaire – impulsée par la prise de parole de Judith Godrèche – a suscité de grands espoirs avant d’être arrêtée en juin suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Bonne nouvelle cependant…

La parité dans le cinéma ne s’arrête pas aux festivals. C’est un engagement constant et une mobilisation continue pour faire bouger les lignes. Depuis 2018, le collectif 50/50 organise les Assises pour la parité, l’égalité et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel. Un rendez-vous qui réunit associations, institutions, professionnel·le·s et médias pour faire progresser l’industrie.

Les festivals de cinéma ne sont pas que des lieux de projections, ce sont aussi de véritables laboratoires d’idées où l’on débat, on s’engage, on construit un nouveau cinéma pour demain. Partout en France comme à l’international, les festivals affichent leur engagement pour libérer la parole de celleux qui ont trop longtemps été invisibilisé·e·s.

Les festivals jouent un rôle de plus en plus notoire dans la promotion de la parité au sein de notre industrie – et de la société au sens large. En offrant un espace de parole, en visibilisant les problèmes, en lançant des débats et en proposant des actions concrètes, ils deviennent une plateforme pour faire évoluer les regards et les pratiques.

La diversité, c’est bien plus que des chiffres. C’est un changement de culture dans toute l’industrie, et bien au-delà. Elle impacte autant les professionnel·le·s que les spectateur·ice·s, en apportant plusieurs bénéfices.