L'actualité de l'Atelier Marcelle

Focus jurisprudentiel : les décisions qui redéfinissent le harcèlement Les tribunaux tracent une ligne de plus en plus nette : un simple manquement de l’employeur peut suffire à engager sa

Il n’y a pas une seule manière de prévenir les VMSS au travail. Aujourd’hui, des outils pratiques, innovants, parfois ludiques, permettent d’agir différemment. Pensés pour lever les silences, outiller les professionnel·les et libérer la parole, ils viennent compléter les formations classiques. Leur point commun ? Ils rendent visibles des mécanismes invisibles.

Agir contre les VMSS, c’est d’abord maîtriser le cadre légal et les dispositifs en place. En France, le harcèlement moral et sexuel est sanctionné à la fois par le Code du travail et le Code pénal. Toute structure employeuse a une obligation de sécurité envers ses salarié·es : prévenir les violences, les faire cesser et protéger les victimes. Cela vaut en entreprise, comme sur un plateau de tournage.

10 œuvres – films, documentaires et livres – qui permettent d’ouvrir les yeux sans détour, de nourrir les introspections individuelles et collectives, et surtout, de rappeler qu’il est possible d’agir.

L’Atelier Marcelle vous invite à anticiper votre rentrée et à vous inscrire à la formation Devenir référent·e harcèlement et discrimination dans le cinéma et l’audiovisuel, une formation de deux jours pour apprendre à prévenir, détecter et agir contre toutes formes de violences au travail (morales, discriminatoires, sexistes, sexuelles).

Préparez-vous ! Ce nouveau plan ministériel signe une accélération majeure des mesures de lutte contre les VMSS. Ce n’est plus un sujet de sensibilisation, c’est une exigence institutionnelle, juridique et professionnelle.

En mars dernier, le Ministère de la Culture a dévoilé un plan d’action 2025-2027 pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans les métiers de la culture. Derrière les annonces, une ambition claire : faire de la prévention une norme, et non plus une option.

La 78e édition du Festival de Cannes nous montre une nouvelle fois que la lutte contre les VMSS ne peut plus avoir le second rôle. Les lumières de Cannes s’éteignent, mais les prises de conscience restent. Aujourd’hui, les attentes sont claires : les équipes doivent être formées, les protocoles en place et les comportements encadrés. Pour les productions, cela devient un véritable enjeu de crédibilité, de responsabilité et d’avenir.

L’édition 2025 du Festival de Cannes n’est pas uniquement le reflet des défis que nous devons relever. Elle met aussi en lumière les avancées significatives et les engagements collectifs de notre industrie vers un environnement de travail plus sain et plus équitable.

La dernière édition du Festival de Cannes a été marquée par des faits mettant en lumière la nécessité pressante du changement. À quelques heures de l’ouverture, la condamnation de Gérard Depardieu provoque la première onde de choc. L’acteur jusqu’ici impuni est reconnu coupable d’agressions sexuelles.

La 50e Cérémonie des César s’annonçait comme un cap symbolique. Un demi-siècle d’histoire du cinéma français, des films qui ont marqué les esprits et des talents récompensés… Cet anniversaire aurait pu célébrer l’évolution d’un secteur plus inclusif, plus juste, plus représentatif.
Pourtant, derrière le faste de la cérémonie, le constat est amer.

L’AFAR a mené ces derniers mois une étude inédite sur l’étendue des VHSS dans le cinéma et l’audiovisuel, ce 27 février 2025. Le président de l’association Jérémie Steib nous explique les dessous et enjeux de cette étude.